Full text: Zeitungsausschnitte über Allg. Kunstgeschichte

© Hessisches Staatsarchiv Marburg, Best. 340 Grimm Nr. Z 47 
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La Sainte Anne de Léonard de Vinci 
Archéologie égyptienne. — M. Pievret, con 
servateur des antiquités égyptiennes, professeur, 
étudiera les grands monuments du Musée du 
Louvre, tous les mardis à dix heures et demie du 
matin. La première leçon aura lieu le mardi 8 
décembre. 
Démotique, Copte, Droit égyptien. — M. E. 
Revillouf, conservateur-adjoint des antiquités 
égyptiennes, professeur. 
Langue démotique : La première leçon histori 
que aura lieu le lundi 7 décembre, à cinq heures 
clu soir. 
Langue copte : La première leçon aura lieu le 
mardi 8 décembre. 
Droit égyptien: La première leçon aura lieu le 
samedi 19 décembre. 
Épigraphie orientale. — M. Ledrain, conser 
vateur-adjoint des antiquités orientales, profes 
seur. 
(Épigraphe assyrienne) : Le professeur étudiera 
les inscriptions des Sargonides, tons les jeudis, à 
cinq heures du soir. La première leçon aura lieu 
le jeudi JO décembre. 
(Épigraphie phénicienne et épigraphie, ara- 
méenne) : Le professeur expliquera les inscrip 
tions palmyréniennes du Musée du Louvre, tous 
les vendredis, à cinq heures du soir. La première 
leçon aura lieu le vendredi 11 décembre. 
Histoire de la peinture. — M. Georges Lafe- 
nestre, conservateur des peintures et des dessins, 
professeur, continuera d’étudier les premières 
écoles de la Renaissance au xv° siècle dans les 
pays du Nord, en France, en Italie, tous les sa 
medis, à dix heures et demie du matin. La pre 
mière leçon aura lieu le samedi 12 décembre.. 
Histoire de la sculpture dm Moyen-âge et de 
la Renaissance. — M. Louis Courajod, conser 
vateur-adjoint du département de la sculpture et 
des objets d’art du Moyen-Age, de la Renaissance 
et des temps modernes, professeur, étudiera les 
origines de l’art gothique, et plus particulière 
ment, cette année, les diverses sources du style 
roman, du vm° au xi c siècle, tous les mercredis 
à dix heures et demie du matin. La première 
leçon aura lieu le mercredi 9 décembre. 
Histoire des arts appliqués à l’industrie en 
France. — M. Emile Mobilier, attaché au dépar 
tement de la sculpture et des objets d’art du 
Moyen-Age, de la Renaissance et des temps mo 
dernes, professeur, étudiera l’histoire de la céra 
mique au Moyen-Age et à la Renaissance, tous 
les mercredis, à huit heures et demie du soir. La 
première leçon aura lieu le vendredi 11 décem 
bre. 
Les personnes qui désirent suivre un ou plu 
sieurs de ces cours, comme élèves ou comme au 
diteurs, sont priées de vouloir bien s’inscrire, de 
deux heures à quatre heures, au Secrétariat des 
Musées nationaux, pavillon de l’Horloge, où les 
cartes seront délivrées. 
Les études sur la vie et l'œuvre de Léonard 
de Vinci, longtemps si négligées, reprennent 
avec une ardeur nouvelle : partout, en France, 
en Italie, en Allemagne, en Angleterre, des 
documents inédits voient le jour; le mystère 
qui enveloppe l’existence du grand chercheur 
semble encore surexciter la curiosité. D’année 
en année, les problèmes se précisent, en at 
tendant qu’ils trouvent leur solution défini 
tive, ce qui est le cas, ou je m’abuse fort, 
pour l’ouvrage dont je viens entretenir les 
lecteurs de la Chronique : la Sainte Anne du 
Louvre. 
Dans l’espace de quelque trente mois, les 
recherches auxquelles se sont livrés le regretté 
Springer, dans la Zeitschrift für hildende 
Kunst (1888), celles, si consciencieuses et si 
attachantes, de M. Anatole Graver, dans le 
Voyage autour du Salon carré au Musée 
du Louvre, enfin celles dont j'ai fait connaî 
tre le résultat dans le journal Y Art (l fr juil 
let 1888), ont reçu un supplément d’informa 
tions tout à fait inattendu. 
Rappelons d’abord sommairement les faits. 
Vasari raconte que les Servîtes de Florence 
confièrent à Léonard l'exécution du tableau 
destiné à leur maître-autel, que l'artiste les fit 
longtemps attendre, mais qu’il livra enfin un 
carton avec la Madone, sainte Anne et l'Enfant 
Jésus, un chef-d’œuvre devant lequel Florence 
entière s’extasia. Ce carton, ajoute le bio 
graphe, prit le chemin de la France. Et plus 
loin : « Léonard se rendit en France, car le 
roi (1), qui possédait de ses œuvres, lui mon 
trait beaucoup d’affection et lui exprima le 
désir de voir mettre en couleur le carton de la 
Sainte Anne, mais lui, selon son habitude, le 
paya longtemps de mots. » 
Dans un mémoire très consciencieux, publié 
à Londres en 1884 (The St. Anneof Leonardo 
da Vinci), M. Alfred Marks signale trois 
compositions se rattachant à la Sainte Anne: 
1° Le carton de la Royal Academy de Londres, 
carton d'une authenticité indiscutable, quoi 
que l’on ne puisse pas en poursuivre l’histoire 
au delà de 1791 ; 2" la peinture du Musée du 
Louvre, qui est également archi-authentique ; 
3° un carton ayant appartenu au collection 
neur italien Resta, qui le mentionne dans une 
lettre antérieure à 1690. 
Je commence par écarter le témoignage du 
P. Resta, qui, s'il n’a pas été un faussaire in 
signe, a du moins recueilli une foule de des 
sins archi-faux, je veux dire falsifiés intention 
nellement, ainsi que le prouve môme une 
rapide inspection du recueil conservé à la 
Bibliothèque Ambrosienne. Sur ce point, je 
dois me séparer entièrement de M. Marks. Je 
ne m’attacherai pas davantage aux témoi 
gnages des divers auteurs du xvn« et du xvnr 
siècle, car j’ai mieux que cela à offrir à mes 
lecteurs. 
Si nous passons au carton de la Royal Aca- 
(!) Springer est disposé à croire qu’il s’agit de 
Louis XII, mais le doute n’est pas possible : c’est de- 
François I«r que Vasari entend parler.
	        
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