du haut de la montagne, et c’est aux jours
sereins du printems qn’il se perd enfin dans
le bleu de l’horizont. Il estrhien probable,
que la montagne sur laquelle Napoleonshohe
est disposée ait-été un Vulcan dans les temps
reculés; elle en porte encore le charactère
dans ses ruines. Les masses de pierres im
menses, que l’on y voit rependues, sont pro
bablement des produits d’un ancien Vulcan.
Mais l’histoire et même celle des temps les
plus reculés ne nous a pas conservé des re
lations, quand ou à quelle epôquele feusou-
terrein ait liquéfié ici les torrents de lave,
et jetté vers le ciel des entrailles de la mon
tagnes ces morceaux de rochers et ces pier
res. L’on ignore de même la phisiognomie
et la disposition naturelle de ces contrées
dans ce temps-là, et si elles aient été habi
tées ou desertes. Des milliers d’ans sont
vraisemblablement écoulés, dès que le feu
souterein est eteint et son existence se perd
dans les temps primitifs. Il est de même
probable que ce terrein ait été autrefois in
ondé par des flots de mer.