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Asmäeiä m3 LlORIGINE
Cette doctrine remonte ä la plus haute antiquite
chez les Egyptiens et chez les Indiens. Les premiers
avaient leur grand Pan, qui reunissait tous les ca-
racteres de la nature universelle, et qui originaire-
ment nletait qu"une expression symbolique de sa
force feconde. _
Les seconds ont leur dieu Vichnou , qulils confon-
dent souvent avec le monde lui-meme, quoique
quelqulefois ils nlen fassent qulune fraction de la
triple force dont se compose la force universelle.
Ils disent que Punivers nlest autre chose que la
forme de Vichnou : qulil le porte dans son sein;
que tout ce qui a eus, tout ce qui est, tout ce qui
sera est en lui; quiil est le principe et la fin de toutes
choses; qulil est tout; qulil est un etre unique
et supreme, qui se produit s. nos yeux sous mille
formes. Clest un etre infini, ajoute le Bagawadam,
qui ne doit pas etre separe de llunivers, qui est es-
sentiellement un avec lui ; car , disent les Indiens ,
Vichnou est tout, et tout est en lui; expression
parfaitement semblable si celle dont Pline se sert
pour caracteriser liUnivers-Dieti ou le monde, cause
supreme de tous les effets produits.
iDans llopinion des Brames, comme dans celle de
Pline, llouvrier ou le grand Demiourgos Ifest pas
separe ni (lislingue de son ouvrage. Le monde nlest
pas une machine etrangere a la divinite, creee et
mue par elle et hors dlelle; clest le developpement
de la substance (liviine, clest une des formes sous