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N* »z.
Kassel,
m
Feuilleton
d e s Westphälischen
Sonnabend den 20 . März i8iz.
«d« Supplement
Moniteurs.
THEATREROYAU
SPECTACLE du 17 Mars i8‘3-
La Jeunesse de Henry V, comedie de Duyal.
Corriger un mari déréglé et ramener un jeune prince à
la dignité de son rang, tel est le but de cette pièce, fon
dée sur la vérité historique. Ce qui pourrait paraître ..in-
Çiilier, c’est que l’auteur se serve pour opérer cette grande
at importante réforme, du seigneur le plus corrompu de la
cour, de celui même qui est le ministre et le compagnon
des débauches du jeune Henry. Mais il est probable qu’il
s’est plu à mettre l’ambition aux prises avec l’amour, afin
de procurer à ce dernier un triomphe extraordinaire et
glorieux. Quoi qu’il en soit, ce moyen réussit relativement
•u prince. L’embarras de sa situation dans la taverne du
capitaine Çopp, les \érités qu’il est forcé d’entendre sous
son déguisement, les précautions que Rochester a prises
pour assurer son retour au palais, es la certitude du secret
sur toute cette aventure, lui ouvrent les yeux sur sa con
duite passée et le disposent an pardon envers son cor
rupteur. Du reste la pièce a beaucoup d’intérêt et de bon
comique; le dialogue est rempli de finesse et d’esprit.
Mais cette fois ci, elle n’a pas été bien jouée. Merville a
été trop sage et par conséquent très froid. La manie qu’il .
a de jetter son chapeau dans tous les coins, a été trouvée
fatiguante par les spectateurs. Ce jeu de théâtre , si c’en
est un, donne à son désespoir une sorte d’affinité avec
celui de Jocrisse. Collignon est glacé, et quand il parle de
sa retraite et de son amendement, il ouvre de grands yeux
fixes, comme pour faire douter s'il est dans son bon sens.
L’actrice qui joue le rôle de Lady Clara, y trinque de grâce et
de noblesse. Mlle. Adeline etBourdais sont les seuls qui ayent
fait plaisir, mais le jeu muet de celui-ci, beaucoup trop
prolongé, nuit à l’effet de ses réparties et répand de la
langueur sur la scène. Le rôle d’Edouard met dans un jour
défavorable Alphonse, qui parait être depuis long-tems hors
de Pages. Enfin la représentation a été ennuyeuse et traî
nante, par le défaut habituel de mouvement, de chaleur et
de rapidité dont il semblerait que notre théâtre est irrévo
cablement frappé. .
On avait donné la veille le sourd ou P auberge pleine.
De toutes les imitations deM. de Pourceaugnac, c’est encore
ia plus suivie, et le rôle de Monsieur d’Anières est devenu
la pierre de touche d’un genre de talent agréable, quoiqu’il
ne soit pas des plus estimés. Pierson ne l’a pas rendu cette
fois-ci avec toute l’originalité dont il est capable. Son débit
et son action ont été dans un parfait accord, mais l’un et
l’autre si monotones et si uniformes, qu’il n’a pas produit
d’effet. On n’a trouvé dans son jeu aucune trace de cette
heureuse satisfaction de la bêtise, éprise d’elle même, qui
caractérise M. d’Anières, excepté dans le premier acte, où
sa gaité s’est un peu trop émancipée. Les acteurs ne de
vraient jamais oublier les égards qu’ils doivent au public;
c’est l’offenser que de permettre en sa présence des gestes
que les honnêtes gens réprimeraient dans la société la moins
nombreuse, C.
Kassel.
Inhalts eines, von einer hochlöbl. Geveraldireltio«
der indirekten Steuern mir zugegangenen Benach,
richttgungs , Schreibens vom Yten d. M. haben Sr.
Exzellenz der Herr Finanz, Minister sich bewogen
gefunden, diejenige Abgabe, welche unter denNä,
men Thalerzoll, ZolllLtzent, oder Zinse hier ia
Kassel und in Pen drei noch bestehenden, Kassel,
scheu, vormals Hessischen Zoll/Aemtern , forterhal,
ten Verden, und welche ursprüglich darin bestehet,
paß der auswärtige Käufer oder Verkaufet der hier
gekauften oder verkauften Waaren »Arrickei , von je,
dem Thaler des Kauf, oder Verkaufspreises, je
nachdem er Ein, ooee Ausländer ist, vier oder acht
Heller bezahlen muß, aufzuheben, und nehme ich
nicht Anstand, die Aufhebung dieser Abgabe durch
gegenwärtige öffentliche Bekanntmachung zur allge,
meinen Kenntniß zu-bringen. Kassel den uten
März i8i3»
Der Direktor der indirekten Steuern im Fulda-
Departement.
du Vignau.
Ediktal-Voxladung.
Corbach. Da über das Vermögen des gewesenen
hiesigen Posthalters Jeremias Tod unter heutigem
a,age cuncursus creditorum aoserkannt worden ist,
so werden dessen gefammte, bekannte und unbe,
kannte Gläubiger hierdurch aufgefordert, den 9.
April laufenden Jahrs, zur Vormittagszeit aufhie,
sigem Rathhause, ihre Ansprüche an dem Vermögen