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N* i8. Kassel,
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Feuilleton
d e s Westph â l i-schen
THEATRE ROYAL.
SPECTJCLE du 26 Février r8»Z-
La Petite V'dk , .comedie de Picard.
Nous sommes en Carnaval et nous pouvons nous féliciter
de n’avoir eu depuis h.lit jours que les fruits de la saison.
Panurge est un des ouvrages comiques que la gravité
majestueuse du grand opéra permet rarement de repro
duire à sa .cour. La Petite ville est dans le domaine de
T Italie ce que sera eut dans une Galerie de l'Ecole romaine
les compositions de Calot ou les .carricatures d’Hogurr; et
Mr. de Pourceaugnac, plus fou que la plupart des farces
modernes a fait dans deux représentations consécutives, les
délices des spectateurs. .
On raconte que Louis XIV. et sa cour furent enchantés
de Mr. de Pourceaugnac. Je ne .crois pas qu’il faille re
chercher la cause de ce plaisir dans un goût dépravé.
Jamais en Franc® or» n'eut un sentiment plus délicat du
vrai beau dans les arti» d’imagination. Mais on conçoit
aisément qu'un Prince toujours, occupé de sa politique,
qu’une .cour soumise à la gène contimielle d’une imposante
étiquette a vent pu s’affranchir volontiers pendant quelques
instans de la contrainte réciproque dont le fardeau les acca
blait. Il est d’ailleurs constant que les personnes les plus
sérieuses, sont les plus susceptibles de .ce rire que les
tableaux grotesques et les grosses plaisanteries sont en
possession d’exciter. Mr. de Pourceauguac ne laisse rifn à
desirer sous ce rapport, et je suis persuadé que s’il avait
existé du teins de Ja princesse Mousseline des quatre Fa-
cardins, c’est lui qui aurait eu i’honneur de la faire rire
et de rompre l’enchantement. Lorsqu’on écoute avec atten
tion les farces de Moliere , oiv est toujours surpris d’ytrou-
ver le texte ou le germe de toutes les plaisanteries que
l’on cite comme originales dans les pièces modernes. Le
siècle qui a suivi le sien lui, a tout emprunté, et s’il
reparaissait parmi nous, il verrait que uos progrès daiis le
comique d'expression ne s'étendent pas au delà du jeu de
mots et des Calembours.
La Petite Ville a été .beaucoup mieux jouée que la pre
mière fois. Il y avait plus d’ensemble et moins de langueur,
et le public n'a été ni fâché de la revoir , ni avare d’applau-
dissemens. Il serait à desirer que les comédiens pussent
se convaincre que c’est l’ensemble qui /ait Je charme du
spectacle. Qu’ils ayenî l'attention de s’écouter réciproque
ment, que les répliques se suivent avec une rapidité soute
nue que les entrées ne se fassent point attendre, alors il
y aura de l’illusion, et le spectateur, ne voyant plus* que
les personnages, saura gré de sou plaisir à tous les acteurs
sans distinction. Fussent-Ms même tous médiocres,
qu'ils s’entendront bled, ils.représenteront avec succès. Nous
insistons sur ce point, parçeque le défaut d ensemble se fait
singulièrement sentir à notre tbcàtre; et quoique la distri
bution des rôles ne soit pas toujours bien faite, nous l'attri
buons surtout au peu .de soin qu’on met L les étudier et au
vice des répétitions.
Bernard va nous juger bien incorrigibles , d’oser parler
de distributions de rôles, après l’éloquente leçon qu'il noua
a donnée. Mais il faut lui dire que sa lettre, que nous
.avons lue dans toute sa teneur, ne nous a pas inspiré une
assez haute idée du Professeur, pour nous disposer à goû
ter sa doctrine. Quand il voudra nous adresser quelques
réclamations à l’avenir, nous le prions de se plier, s'il lui
est possible, pour son honneur, aux formes reçues de la po
litesse , sans quoi nous nous permettrons d’imprimer ses
épitres e» entier, et ce sera notre seule réponse. Quant
.au détail et à la dénomination des emplois de l'opéra qu’il
nous a communiqués, nous avouons tngénuemem que noua
n’y entendons rien. Les St. Aubin, les /chanteuses à roula
des et les mires Dugazon , sont une moderne langage de
coulisse, beaucoup moins intelligible que la distinction
ancienne, fondée sur l’âge dès sujets et sus la qualité des
voix; et pour mieux expliquer notre pensée , bous ajoute
rons, fxrr exemple, que les rôles de première basse, doi
vent être confiés à l'acteur, dont la voix réunit aqx sons
les plus graves la facilité de s’élever jusqu'au contrtd- alto.
.Que Bernard s’examine donc et qu'il nons dise si Chodoir
et .d’autres ne pourraient pas se plaindre de quelques usur
pations de rôles, et |t le public doit s’amuser beaucoup à
enterldre tin chanteur pour qui la musique est toujours no
tée trop haut et trop bas.
Verkauf von Gr«ndstücke n:
i, Geufungen,.Jm Distrikt Kassel. In Gefolge
der bereite fn Df ft Feuilleton- Nro. 88 u. 94. des
vorigen JaHrS ersichtlichen'Bekanntinachirngen, Len
Lurch dev Herrn Prokurator Behruer jun. zu Kassel,
Offizial, Anwalt Des Kustenmeisters Eonrav Wen,
Deroth zu Melgere Haufen, Kantons Gensungen,
Distrikts Kassel betriebenen, vermöge eines am 24.
August NN2 vom König!. Distriktstribunal zu Kas,
sei ertheilten Erkenntnisses, verfügten Verkauf der
dem Untersörster Johannes Triebe und DeffenEiDam
EhaaffecKiechtJohannes Stieglitz zu Rühnva, Kam
tvns Seasuugen, Distrikts Kassel zugehörige in
der Kominüne Rühnda, Kantons Gensungen helei
genen Immobilien, als: 1) ein Wohnhaus Nr. 24
riebst Scheuer zwischen Adam Dietrich und Cirtm
crs Reis gelegen; 2) x-Ack. Erbgarten bcimHauS
daselbst betreffend/ hat Königl. Distrikt-tribunal
durch ein Erkenntniß vom iy. Dezember 2. p. Line
nochmalige Versteigerung verfügt und mich den Un»