N° Z2.
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Sonnabend -en 27. Jnny igrr.
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Feuilleton
d e s Westph^l i schen
Cll 58 LL.
SPECTACLES.
Le Jo u eu,R. ‘ ' *■ ^
Cette pièce est le chef-d’oeuvre de Regnard,
celui de nos poètes comiques qui a le plus ap
proché de Molière. Le personnage du Joueur
est dessiné de main de maître. Personne ne
pouvait mieux traiter ce sujet que l’auteur, qui
indépendamment de son heureux talent pour la
comédie, était lui-même Joueur. Cependant s'il
faut ajouter foi aux anecdotes du teins, Dufre«-
ny serait l’auteur de cette pièce: Régnait! u’au-
rait fait que l’embellir et y imprimer son cachet.
Ces deux écrivains travaillaient eu société pour
le théâtre italien, et on prétend, que Dufresny
confia à son ami la comédie du Joueur, dans le
dessein d’y mettre avec lui la dernière main, et
que celui-ci, la garda sous quelques prétextes,
y fit des changements et la donna sous son
nom. Dufresny se plaignit hautement, se hâta
de remettre la main à l'oeuvre; et donna peu de
tems après Le Chevalier joueur; mais cette piè
ce tomba, tandis que l’autre eut un grand suc
cès. Le fait est qi\<à les deux pièces se ressem
blent beaucoup et que- quelques scènes iront,
à très peu ne choses près, les memes. Mais s'il
est vrai que Regnard a manqué de foi à son ami,
nous ne pouvons guère lui en savoir mauvais
gré, puisque son larcin nous a valu une bonne
pièce de plus.
Cette représentation aurait pu etre beaucoup
plus animée. Colîignon est bien placé dans le
rôle du Joueur; mais sa diction est quelquefois
un peu trop lente. Dugrand a paru peu sur du
rôle de Géron e. Quoique celui d’Hector soit un
de ceux qui conviennent le mieux au talent de
Botrrdais ; cet acteur mérite pourtant quelques lé
gers reproches 11 montre une envie trop appa
rente et trop grossière de voler Vaière, quand ce
dernier, après avoir eu an jeu une chance heu
reuse, revient avec un chapeau rempli d’or. Il
devrait aussi moins épeler le passage de Séneque
que son maître le.force à lire. 11 devrait ee sou
venir qu’il a lu courammentle mémoire présenté
par lui au père de Valerc; et qu’il ne peut avoir
à Supplement M' h/ . %
Moniteurs.
Äusser* .
Schauspiele.
D e r Spieler.
Dieses Stück ist das Meisterwerk Regnard-, des,
jenigen unsrer komischen Dichter, der Mölleren am
nächsten kommt. Der Spieler ist mit Meisterhand«"
zeichnet. Niemand wüste diesen Gegenstand besser,a
behandeln als Reguard, der ungeachtet seines glücklichen
Talents für das Lustspiel, ein Spieler war. Wenn ine
dessen den Anekdoten der Zeit Glaube» beizumesserr ist,
so war Dufresny der Verfasser dieses Stücks. Regnar-
harre es nur verschönern uno ihm sein Eigenchümli,
ches mittheilen sollen. Diese beiden Schriftsteller
arbeiteten zusammen für das ttaliänifche Theater und
man behauptet, daß Dufresny seinem Freunde das
Lustspiel, den Spieler, anvertraut habe, damit er die
letzte Hand daran legen solle, daß dieser es aber unter
mancherlei Vorwänden behielt, Veränderungen dar»
an machte und unter feinem Namen herausgab. Du,
fresny beklagte.sichlaur darüber, legte also bald Hand
ans Werk und gab bald darauf ben spie leu de»
; 6CMU»; d». Stück aber fi;l, wZhr-n»
jenes den größten Erfolg hatte. Zn ver Ty«r gleichen
beide Stücke sich sehr und einige Szenen sind sogar
bis auf ein Weniges, dieselben. Wenn es aber
wahr ist, daß Regnard dergestalt seinen Freund hin,
tergangen hat, so müssen wir es ihm doch Dank wis,
sen, weil wir seinem Diebstahl ein vortreffliches Stück
mehr verdanken. Die Vorstellung hätte weit lebhafter
seyn können. Colltgnon ist in der Rolle des Spielers
vortrefflich; nur ist seine Diktion manchmal ein wenig
tangsam. Dügrand schien in der Rolle des Getonte
nicht sehr sicher zu seyn.
Obgleich die Rolle des Hektor eine derjenigen ist,
welche dem Talente Bourdais am meisten zukommen
so scheint doch dieser Akteur einige Vorwürfe zu ver,
dienen Er läßt zu viel Raubgier blicken, wenn Va,
ter ihm den golderfüllten Hut zeigt. Auch sollte er
den Seneka geläufiger lesen; las er doch kurz vorher
schnell genug eine Rechnung; in so kurzer Zeit vergißt
man das Lesen nicht.
Mad. Aumer hat die Rolle der Nerine mit vieler
ZeinKkir und Grazie gespielt. Wenn Matz, Dorsan
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